Artistes Contemporains Indiens
DAYANITA SINGH
Photo Lies
La Jehangir Nicholson Art Foundation à Mumbai, présente "Dayanita Singh: Photo Lies" , du 22 Novembre 2024 au 23 Février 2025. L'exposition rassemble des œuvres de Dayanita Singh qui mettent en évidence la tromperie dans la photographie. De ses montages architecturaux à ses montages de son ami Mona Ahmed, la célèbre artiste-photographe utilise le montage pour mettre en évidence cette modification de l'espace. L'artiste découpe ses propres images et les recombine pour créer des compositions analogiques. Comme montré dans l'exposition, l'artiste peint aussi sur ses photographies pour créer des fantômes de ses images. Enfin, elle construit des planches contact pour créer sa propre version de l'histoire de l'architecture moderne.
En parallèle, l'exposition "Dancing with my camera" a débuté le 21 novembre 2024 au JNAF. D'autres dates sont prévues pour la tournée : 22 novembre (Jaipur), 6 décembre (Kolkata), 11 janvier 2025 (Kolkata), 1er mars 2025 (Ahmedabad), 6 mars (Vadodara).
https://jnaf.org/exhibition/dayanita-singh-photo-lies/
ANISH KAPOOR
Dessins
Pour sa première exposition personnelle à la Lisson Gallery à Shanghai, Anish Kapoor présente une série de dessins récents à la gouache sur papier, du 2 Novembre 2024 à Janvier 2025. Ces dessins se concentrent sur le vide, un motif central pour Anish Kapoor. Les tensions entre la lumière et l'obscurité, l'intérieur et l'extérieur sont omniprésentes. Les couleurs sont riches et vibrantes - des pourpres et bleus profonds aux couches somptueuses et ardentes de jaune, orange et rouge - où des forces inconnues semblent émerger d'une obscurité mystérieuse.
https://www.lissongallery.com/exhibitions/anish-kapoor-b4152de4-e58d-4387-99cf-fabc6a6d6491
JITISH KALLAT
De retour à Chicago
Du 9 septembre 2024 au 9 septembre 2025, l'installation de Jitish Kallat, 'Public Notice N°3', revient dans le Grand Staircase de l'Art Institute of Chicago. « Public Notice 3 », l'installation la plus connue de Jitish Kallat, a en effet déjà été exposée à Chicago en 2010. Elle fait référence au discours historique de Swami Vivekananda lors du premier Parlement mondial des religions à Chicago en 1893. L'œuvre relie deux événements historiques importants séparés par 108 ans : le premier Parlement Mondial des Religions, qui a débuté le 11 septembre 1893, et les attaques terroristes contre le World Trade Center et le Pentagone le 11 septembre 2001. À partir du 11 septembre 2024, Public Notice N° 3 sera réinstallée sur le grand escalier de l'Art Institute of Chicago. L 'escalier se trouve à l'emplacement de l'ancien auditorium où Swami Vivekananda a prononcé son discours influent lors du premier Parlement mondial des religions. L'appel de Vivekananda à mettre fin au fondamentalisme, à l'intolérance et au sectarisme est inscrit sur les contremarches de l'escalier à l'aide d'ampoules LED.
https://www.artic.edu/exhibitions/10453/jitish-kallat-public-notice-
https://www.youtube.com/watch?v=W8U4D0CqfUI
BHARTI KHER
Alchemies
Ouverte au public le samedi 22 juin 2024, le Yorkshire Sculpture Park (YSP) de Wakefield, au Royaume-Uni, présente une exposition de l'artiste indienne Bharti Kher intitulée « Alchemies », du 22 juin 2024 au 27 avril 2025. Dans la galerie souterraine et l'extérieur adjacent, "Bharti Kher : Alchemies" domine le programme artistique 2024 du YSP, qui célèbre les thèmes de la diversité, de la découverte et de l'identité personnelle. Bharti Kher se concentre sur le corps et l'expérience de la femme à travers la sculpture. Abordant des questions politiques d'actualité sur l'identité et le genre, elle recadre le point de vue et la position des femmes à partir de sa propre expérience. L'important ensemble d'œuvres présentes dans l'exposition couvre la période 2000-24. Bharti Kher présente la femme comme une mère, une travailleuse du sexe, un monstre, une guerrière et une divinité, souvent hybridée avec des animaux ou comme un avatar de la déesse. Ses personnages mythiques brouillent les frontières entre l'homme, la nature et la narration.
https://www.perrotin.com/fr/artists/Bharti_Kher/39
Artistes Indiens : Profils, Oeuvres & Expositions
La scène artistique indienne a beaucoup évolué au cours de ces quinze dernières années. Nombreux sont à présent les artistes indiens reconnus au niveau international. La 14e édition d'India Art Fair (IAF) en Février 2023 a rassemblé plus de 70 galeries, indiennes pour la plupart, ainsi qu’une dizaine d’institutions privées. Par ailleurs certaines galeries indiennes se sont internationalisées via le circuit des foires Art Basel et Frieze (Chemould Prescott Road, Experimenter, Nature Morte, et Vadehra). Aujourd’hui, les artistes les plus célèbres - Anish Kapoor, Bharti Kher, Jitish Kallat, Atul et Anju Dodiya, Raqib Shaw - exposent dans des galeries renommées à Paris telles que: Daniel Templon, Perrotin, Thaddaeus Ropac. En octobre 2017, le Centre Pompidou à Paris organisait une rétrospective de l’artiste indienne contemporaine Nalini Malani. En 2023, Anish Kapoor était l'artiste indien le plus couronné de succès avec un chiffre d'affaires de RS.91 crore, d'après l'Hurun India Art List 2023, Arpita Singh le suivait de près avec un chiffre d'affaires de RS.24,71 crore, en augmentation de 537%//2022.
RINA BANERJEE
RINA BANERJEE est une artiste contemporaine d’origine indienne établie aux Etats-Unis. Elle pratique aussi bien la peinture, la sculpture ou le dessin et réalise de grandes installations.
Contact : http://rinabanerjee.com/home.html
https://www.instagram.com/rina.banerjee/?hl=fr
PROFIL DE L'ARTISTE
Rina Banerjee est née à Calcutta en 1963. Elle a grandi à Londres puis à New York, Etats-Unis. Elle a d’abord obtenu un B.A. en ingénierie des polymères à la Case Western University (1993). Après avoir travaillé dans le secteur scientifique, elle a obtenu un Masters in Fine Arts à la Yale University (1995). Elle vit et travaille à New York City.
Le monde de Rina Banerjee est à la fois personnel et cosmique. Elle créé des assemblages de textiles et articles vestimentaires traditionnels indiens, des objets et ameublement de style colonial, des articles de mode, matériaux organiques, provenant de bric-à-brac de New York, transformés en de nouveaux objets comme par exemple : des crocodiles empaillés, des berceaux en bois, des os de poisson, des oeufs d'autruche, plumes, parapluies, saris, pigments, coquillages. Synthétisant la mythologie, la religion, l'anthropologie et les contes de fées, Rina Banerjee est aussi inspirée par la culture occidentale et la tradition orientale, en particulier l'art tibétain, himalayen et indien. « Elle offre un univers fluctuant et dynamique qui peut rendre le dégoût attrayant ou la beauté laide ».
Une rétrospective du travail de Rina Banerjee, intitulée “Make Me A Summary of the World”, était présentée au PAFA (Pennsylvania Academy of the Fine Arts), Philadelphia, USA, du 29 Octobre 2018 au 30 Mars 2019.
Rina Banerjee exposait son oeuvre 'She Would Be a Vision', au Hunterdon Art Museum, Clinton, New Jersey, Usa, du 15 Mai au 4 Septembre 2022
EXPOSITIONS
Rina Banerjee a exposé partout dans le monde depuis les années 2000. Parmi ses dernières expositions personnelles, citons : 2023 Black Noddles", Perrotin NY, "Take Me to the Palace of Love", de Rina Banerjee, Syracuse University Humanities Center, NYC ; 2021 "Irrestible Earth", Kunsthall 3.14, Bergen, Norway ; 2020 "Irresistible Earth", Galerie Nathalie Obadia, Bruxelles ; “Make Me A Summary of the World”, Fowler Museum, université d'UCLA, Californie
Une rétrospective du travail de Rina Banerjee, intitulée “Make Me A Summary of the World”, était présentée au PAFA (Pennsylvania Academy of the Fine Arts), Philadelphia, USA, du 29 Octobre 2018 au 30 Mars 2019.
Rina Banerjee participait à une exposition de groupe avec Christine Ay Tjoe et Maria Farrar à la galerie Ota Fine Arts à Tokyo, du 11 Mai au 15 Juin 2024
Rina Banerjee était présente à Asia Now 2021, représentée par la galerie Nathalie Obadia.
EXPOSITIONS PASSEES
ANJU DODIYA
ANJU DODIYA, née en 1963, est une artiste contemporaine indienne. Elle peint au pastel, à l’acrylique, dessine au fusain ; elle décrit des scènes quelques peu mystérieuses, proches du rêve, dans lesquelles elle est souvent le principal protagoniste. Elle est considérée comme un(e) des artistes contemporains indiens les plus importants aujourd’hui.
Elle se classait 9éme de la Hurun India Art List 2023, avec un chiffre d'affaires de 4.04 INR Crore.
https://www.instagram.com/dodiyaanju/?hl=en
PROFIL DE L'ARTISTE
Anju Dodiya est née en 1963 à Bombay. Elle a étudié à la Sir JJ School of Arts à Bombay où elle a obtenu son Bachelor’s Degree in Fine Arts (B.F.A) (1986). De 1991 à 1992, bénéficiant d’une bourse de la part du gouvernement français, elle a étudié à l’Ecole des Beaux Arts à Paris. Elle vit et travaille à Bombay. Elle est mariée au peintre Atul Dodiya.
Anju Dodiya créé des peintures au pastel montrant des images superposées et symboliques. Ses références sont souvent historiques, elles vont des peintures médiévales classiques, de la Renaissance aux estampes japonaises ukiyo-e (« image du monde flottant ») de l’époque d’Edo aux films d’Ingmar Bergman. Elle utilise les masques et le théâtre pour construire ses différentes fictions. Rina Banerjee travaille essentiellement sur les expressions humaines et notamment sur l'émotion.
La femme qui apparaît dans le travail d'Anju Dodiya peut sembler incarner l'histoire récente (une histoire qui comprend #MeToo). Elle semble contrainte par la domesticité, et parfois par le fardeau même de devoir s'en affranchir ... d'une certaine manière, recréant la poésie viscérale et parfois cauchemardesque de Sylvia Plath, qui après son suicide et ses poèmes confessionnels devint une icône pour le mouvement féministe.
EXPOSITIONS
La première exposition personnelle de Anju Dodiya, Necklace of Echoes, était organisée en 1991 par la Chemould Art Gallery, à Bombay.
Dernière exposition d'Anju Dodiya : à la galerie Templon Bruxelles, « Tower of Slowness », du 1er Avril au 22 Mai 2021.
Anju Dodiya participait à une exposition de groupe organisée par la Vadehra art gallery, "People, places, things, à New Delhi, du 6 Mai au 30 Juin 2024
Anju Dodiya participait à Asia Now 2021, représentée par la galerie Templon
EXPOSITIONS PASSEES
ATUL DODIYA
ATUL DODIYA est un artiste plasticien contemporain indien. Il est considéré comme l’un des pionniers de la nouvelle génération post moderne. Le cinéma, les images de Bollywood, sont une des dominantes du travail de l'artiste qui réalise des installations, des assemblages des photos ou des peintures sur volets.
D'après Artprice, Atul Dodya avait un chiffre d'affaires de 412 K € en 2023.
Il se situait à la 436ème place/500 du classement Artprice (produits des ventes) avec 312,008 $ en 2018/2019.
La Vadehra Gallery a vendu deux cabinets d'Atul Dodiya pour 80,000$ à l'India Fair 2024. Un triptych intitulé "Guernica Bouquet s'est vendu 150.000$ en 2019 par la Vadehra Contemporary Gallery à l'India Art Fair 2020.
http://atul-dodiya.com/ published by Artiana
https://www.instagram.com/dodiya_atul/?hl=en
PROFIL DE L'ARTISTE
Atul Dodiya est né le 20 janvier 1959 à Bombay. En 1982, Il a obtenu son BFA (Bachelor of Fine Arts) à la Sir J. J. School of Art. Il a poursuivi une formation à l’Ecole des Beaux Arts de Paris de 1991 à 1992 grâce à une bourse du gouvernement français. Il vit et travaille à Mumbai. Il est marié à l'artiste Anju Dodiya.
Atul Dodiya s’est fait connaître dès 1999 avec sa Series sur le Mahatma Gandhi. Il connaîtra une reconnaissance internationale avec une autre Series - the Bombay: labyrinth/laboratory show - au Japan Foundation Asia Center à Tokyo. Après avoir résidé à l’école des Beaux Arts à Paris, il a pris un autre tournant, dans son style et ses supports, passant du photo-réalisme à la peinture à l’huile sur toile jusqu’aux rideaux métalliques. Cette réflexion sur l’objet reflète son intérêt pour les aspirations de la classe moyenne indienne et l’impact de la globalisation sur ses traditions. Il a été le pionnier dans ce mélange d’influences et références entre l’histoire de l’art occidental et indien ou oriental.
Le saccage des mosquées et l’histoire des scribes de Tombouctou l’ont profondément bouleversé. Début 2017, à la Vadehra Art Gallery, à New Delhi, Atul Dodiya revisitait des portraits de femmes dans l'histoire, des portraits de grands maîtres comme Francis Picabia, Albrecht Durer, Piero della Francesca’s Arezzo Frescos ou encore Rabindranath Tagore. A la Galerie Chemould à Art Basel 2018 en Juin 2018, il déclarait : « les œuvres 'Painted Photographs / Paintings Photographed', ou 'Mahatma and Masters' montrent mon intérêt pour la première moitié du 20ème siècle en Inde et en Europe. La photographie a un rôle clé à jouer dans ce travail.
La galerie Chemould Prescott Road présentait ‘Dr Kulkarni in Dr Banerjee’s Nursing Home & other paintings, 2020-2022’, de Atul Dodiya, du 10 Janvier au 23 Février 2023. Atul Dodiya a ainsi créé crée des peintures remplies de personnages emblématiques tirés du cinéma populaire indien. Pour cette exposition, il a choisi 24 peintures : 24 est un chiffre particulier en cinématographie, avec 24 images à chaque seconde. Les tableaux imitent un storyboard en cours. Les faux intérieurs sont célébrés, recréés dans les teintes pastel de la photographie peinte à la main du début du XXe siècle.
https://www.gallerychemould.com/exhibitions/124-dr.-banerjee-in-dr.-kulkarni-s-nursing-home-and-atul-dodiya/
Du 2 Mars au 27 Avril 2024, Atul Dodiya présentait à la galerie Templon à Paris Beaubourg une nouvelle série de toiles inspirées par les classiques de Bollywood : 'I know you. I do. O' stranger'.
EXPOSITIONS
Parmi les dernières expositions personnelles d’Atul Dodiya, citons : 2024 : 'I know you. I do. O' stranger', galerie Templon, Paris ; 2023 "Dr Banerjee in Dr Kulkarni Nurshing Home and other paintings » (2020-2022), Chemould Prescott Road gallery ; 2020, Abu Dabi Art (online), Atul Dodiya, "Stammer in the Shade", Vadehra Contemporary Gallery.
Atul Dodiya participait à une exposition de groupe organisée par la Vadehra art gallery, "People, places, things, à New Delhi, du 6 Mai au 30 Juin 2024
Atul Dodiya participait à Asia Now 2021, Paris Asian Art Fair, présenté par la galerie Templon.
EXPOSITIONS PASSEES
SHEELA GOWDA
SHEELA GOWDA est une plasticienne contemporaine indienne. Elle utilise différents supports comme la peinture, le dessin, la sculpture et les installations. Son travail souvent se situe entre beaux arts et artisanat. Dans ses œuvres elle s’interroge sur le rôle de la subjectivité féminine dans le mélange des religions, le nationalisme et la violence qui caractérisent la société indienne contemporaine.
PROFIL DE L'ARTISTE
Sheela Gowda est née en 1957 à Bhadravati. Elle est diplômée en art et peinture de l’université de Bangalore (1979), de l’université Vishwabharati à Santiniketan (1980-82) et du Royal College of Art de Londres (1984-86). Elle vit à Bangalore et par intermittence en Suisse.
Sheela Gowda choisit des matériaux pour leur symbolisme : bouse de vache, encens, aiguilles, fils, fibres et teintures. Elle utilise souvent ces matériaux ordinaires pour créer des effets semi-mystiques. En détournant ces objets, elle dénonce par ailleurs la violence faite aux femmes dans la société indienne. Elle utilise également des déchets fabriqués par la société indienne tels que des bidons de bitume ou des feuilles de plastique recyclées pour la construction des routes. Sheela Gowda photographie les bouses de vache dans leur contexte pour les placer ensuite sur les lieux d’expositions.
Ce qui a déclenché chez elle ce type d’œuvres fut ce qu’elle a vécu pendant les violentes émeutes des fondamentalistes hindous, en 1992 en particulier, qui l’a conduite à se détourner de moyens de peinture conventionnels et à rechercher des formes plus fortes d’expression pour ses sculptures.
En 1997, Sheela Gowda revisite le Mahabharata en créant une allégorie minimaliste au travers de son oeuvre 'Draupadi’s Vow'. Elle représente une cascade de cheveux suspendue à un mur dont les extrémités sont teintées de curcuma rouge, la couleur du sang coagulé. Cette œuvre fait référence à Draupadi, une femme qu'un de ses cinq maris avait humiliée, en la perdant au jeu. Les vainqueurs la traînèrent par les cheveux et elle se fit alors la promesse de ne plus les attacher jusqu’à ce qu’elle puisse les rincer dans le sang de ses ennemis.
Pour Paris-Delhi-Bombay en 2011 au Centre Pompidou à Paris, Sheela Gowda a présenté "Gallant Hearts", une guirlande de galettes de bouse de vache (sacrée en Inde) enduites de kumkum (pigment vermillon).
En 2014, la Tate Gallery à Londres a fait l'acquisition de son installation spectaculaire 'Behold' (2009), faite de pare-chocs de voitures et de cheveux humains.
EXPOSITIONS
L'artiste exposait au Lenbachhaus de Munich jusqu'à fin Octobre 2020. L’exposition n’était pas une rétrospective (comme l'artiste et la conservatrice, Eva Huttenlauch le soulignaient), mais elle était diversifiée pour s'étendre sur des décennies de son engagement social et de son activité artistique.
EXPOSITIONS PASSEES
SAKSHI GUPTA
SAKSHI GUPTA est une sculptrice, plasticienne, issue de la jeune génération artistique indienne. Elle utilise des matériaux du quotidien qu’elle réinterprète en sculptures. Elle débat notamment des contradictions du monde réel et de ses complexités.
Sakshi Gupta (sakshiguptastudio.com)
https://www.instagram.com/sakshiguptastudio/?hl=fr
PROFIL DE L'ARTISTE
Sakshi Gupta est née en 1979 à New Delhi. Elle a obtenu un BFA (Sculpture) (2001) et un Master's Degree (2004) au Government College of Art, Chandigarh. Elle vit et travaille à New Delhi.
Sakshi Gupta recycle des matériaux usagés, souvent d’origine industrielle, pour en faire des sculptures qui transforment la signification des matériaux et leur donnent une certaine spiritualité. Elle utilise d’un coté le poids de la matière et de l'autre elle créé de la lumière et de la fragilité. Ses œuvres peuvent être vues comme une vision sur le monde contemporain : le passage de l’industrie lourde à l’ère de l’information et des technologies de l’information.
Dans sa sculpture spectaculaire, intitulée « Some Beasts », 2008, par exemple, elle a utilisé le fer rouillé pour créer la forme d’un ventilateur de plafond qui ressemble à une bête qui se tord. Elle fait référence à la domination attribuée aux animaux religieux mythiques dans la culture traditionnelle indienne et les machines de guerre d’aujourd’hui. Sakshi Gupta se sert aussi de sa propre expérience. Dans son œuvre « Nothing is freedom, Freedom is everything, Everything is you », 2007, elle se réfère aux contradictions auxquelles sont confrontés les jeunes actuellement : les espoirs et les attentes, sans garantie, ou bien les combats et les joies inespérées. La première pièce de la série rassemble une collection de 7 oreillers qui évoquent non le repos mais les nuits sans sommeil dans un environnement claustrophobe. Une autre représente un tapis traditionnel, fait de pièces détachées de voiture, montrant les hauts et les bas de la vie. La troisième pièce figure un buste fait de chaînes de vélos, témoignant de la croyance de l’artiste en la liberté de choix chez les individus.
EXPOSITIONS
Parmi les expositions personnelles les plus récentes de Sakshi Gupta, citons : 2023 "If the Seas Catch Fire", Experimenter Colaba, Mumbai ; 2017, 'I marvel at your forgetfulness', Galerie Krinzinger, Vienna ; en 2015 'At the still point of the turning world', Galleryske, New Delhi ; en 2013 ‘Become the Wind’, Galleryske, Bangalore et deux autres expositions à la Galleryske, à Bangalore en 2009 et 2007 ; 'I Object' at Gallery One, Bangalore, en 2006.
Sakshi Gupta était présentée à l'India Art Fair 2023 par la galerie Experimenter.
EXPOSITIONS PASSEES
SHILPA GUPTA
SHILPA GUPTA est une artiste contemporaine indienne : une plasticienne vidéaste qui utilise vidéos, websites, objets, photographies, son et réalise des performances. Ses œuvres se concentrent autour de thèmes tout autant politiques (violence raciale, religieuse, insécurité) que philosophiques.
Shilpa Gupta a commencé à se faire connaître à l'international à partir des années 90. Son record de ventes était de plus de 39 000 $ pour "Untitled", sa première vente aux enchères, chez Sotheby's à Londres, le 2 mai 2008.
Contact : http://shilpagupta.com
https://www.instagram.com/shilpaguptastudio/?hl=en
ACTUALITE
Shilpa Gupta présente "I did not tell you what I saw, but only what I dreamt", au Madison Museum of Contemporary Art à Madison, Wisconsin, Usa, du 28 Juin 2024 au 14 Janvier 2025
PROFIL DE L'ARTISTE
Shilpa Gupta est née en 1976 à Bombay. Elle s’est formée à la sculpture à l’école d’art Sir J. J. School à Mumbai entre 1992 et 1997 où elle a obtenu son BFA (1997). Elle vit et travaille à Mumbai.
Shilpa Gupta réalise des œuvres sculpturales et des installations multimédias dans lesquelles elle mélange objets usuels et objets technologiques. 'Ce qui l’intéresse avant tout dans la technologie est "sa portée émotionnelle et conceptuelle et sa capacité à interroger nos modes de vies et croyances, notre psychisme et nos automatismes, les appartenances communautaires et les préjugés".
L'artiste a été confrontée à la violence entre Hindous et Musulmans et elle nous parle de peur et d''insécurité. Elle a travaillé avec une neuropsychologue indienne - Mazharin Banaji - sur la peur et ses origines "pour tenter de comprendre les divergences entre pensée et conscience". En 2009, elle présentait une œuvre monumentale "Singing Cloud", une sculpture suspendue, composée d’environ 4000 micros au Laboratoire de Paris. "Réagissant à l’environnement, alternant sommeil et sursauts, cet essaim se transforme en une créature polyphonique, une forme de gigantesque œil de mouche d’où émanent à certains moments, une multitude de voix, de souvenirs et de langues", expliquait le Musée d'Art Contemporain du Val de Marne où l'artiste a été en résidence en 2007. Shilpa Gupta travaille régulièrement avec des chercheurs, des scientifiques comme Noam Chomsky qu’elle a interrogé sur l'influence des médias et le pouvoir des images autant que des mots.
Travaillant toujours sur la peur, elle a proposé à des individus de se déplacer dans l’espace public avec un sac sur lequel était inscrit « There is no explosive in this ». Elle a fait de cette expérience un ensemble photographique très personnel.
Dans son exposition "Drawing in the Dark" au centre d'art contemporain, la synagogue de Delme, en 2017, Shilpa Gupta témoignait de ses recherches sur la porosité des frontières. Elle présentait pour cette exposition un ensemble d’oeuvres nouvelles liées plus particulièrement à la frontière entre l’Inde et le Bangladesh, qui court sur plusieurs milliers de kilomètres. En 2018, le YARAT Contemporary Art Space à Baku (Azerbaijan) présentait une installation musicale de Shilpa Gupta “For, in your tongue I cannot fit : 100 jailed poets’, 2017 – 2018,” dans laquelle l’artiste faisait revivre les voix de poètes emprisonnés, décédés.
Shilpa Gupta participait à la Biennale de Venise 2019 avec son installation sonore "For, In Your Tongue, I cannot fit " (2017-2018). Elle participait aussi avec son travail "There is no border here" (2005-2006), à la Biennale Arcipelago Mediterraneo, à Palerme, Italie, du 6 Novembre au 8 Décembre 2019 et au 21st Century Museum of Contemporary Art, à Kanazawa, Japon, du 12 Octobre 2019 au 12 Avril 2020.
Shilpa Gupta exposait sur le toit de la National Gallery de Singapour deux grandes sculptures noires gonflables, entremêlées, sur une plateforme surélevée, visibles du 4 Juin 2023 au 31 Mars 2024.
Du 23 Avril au 8 Septembre 2024, Shilpa Gupta expose 'Shilpa Gupta "I live under your sky too', au Centro Botin, à Santander, la première exposition de l'artiste en Espagne. Un nouvel espace sonore, fusionnant texte et sculpture dans une installation chorégraphiée et en mouvement, intitulée Listening Air, est présenté au Centro Botín. Parallèlement, une série d’œuvres récentes liées au dessin, au texte, à la sculpture et au textile retracent des thèmes récurrents dans l’œuvre de l’artiste, tels que les frontières et l’identité.
EXPOSITIONS
Parmi les dernières expositions personnelles de Shilpa Gupta, citons : 2024 « Shilpa Gupta "I live under your sky too', », Centro Botin, Jardines de Perada, Santander, Espagne ; 2023-2024 "I did not tell you what I saw, but only what I dreamt" , galerie Tanya Bonakdar, New York, du 23 Octobre 2023 au 24 Avril 2024 ; 2021-2022 Shilpa Gupta: Sun at Night", au Barbican Centre à Londres, 7 Octobre 2021-6 Février 2022, 2021, "SHILPA GUPTA - Aujourd'hui s'achèvera" au M HKA, Anvers, Belgique ; en 2018 “For, in your tongue I cannot fit : 100 jailed poets’, 2017 - 2018,”YARAT Contemporary Art Space, Baku, Azerbaijan ; "Where do I begin", Voorlinden Museum, Wassenaar, Pays-Bas
Shilpa Gupta proposait des activités pour les jeunes - "Art et Futur" - à la Galleria Continua, Les Moulins, en France (77), du 26 Juin au 28 Août 2022.
EXPOSITIONS PASSEES
SUBODH GUPTA
SUBODH GUPTA, est un artiste plasticien, actuellement "star de l’art contemporain" en Inde.
Subodh Gupta se situait au 382ème du classement Artprice 2020/2021 des 500 premiers artistes contemporains dans le monde avec des ventes cumulées de 489.931$ (5 lots).
Il se situait à la 1802ème place dans le top 5000 d'Artprice, avec un chiffre d'affaires de 455 K € en 2023. Il était 10ème de la Hurun India Art List 2023 avec un chiffre d'affaires de 3.71 INR Crore.
En 2018, Subodh Gupta vendait une oeuvre de 2007 "Untitled" pour 100 000$ chez Christie's. En 2019, il vendait une oeuvre "Untitled (Gober Ganesh)" pour 128 838 $ chez Saffronart. En 2021 il vendait chez Sotheby's une oeuvre "Untitled" pour 81,900 $.
https://www.instagram.com/subodhguptastudio/?hl=en
http://www.subodh-gupta.com/
PROFIL DE L’ARTISTE
Subodh Gupta est né en 1964 à Khagaul au Bihar. Issu d’un milieu modeste, il devient artiste sous l’influence d’un instituteur. Il a étudié au College of Arts de Patna (1983-1988) dont il est diplômé (Bachelor of Fine Arts), avant de partir pour New Delhi où il vit et travaille actuellement. Il est marié à l’artiste indienne Bharti Kher.
Subodh Gupta a été formé à la peinture puis s’est ensuite ouvert à une variété de medias tels que les installations, performances, la photographie et la vidéo pour ne se consacrer ensuite qu’à la sculpture. Comme le reconnaît l’artiste lui-même, ses créations ressemblent beaucoup à une œuvre théâtrale. En 1999, il présentait sa première installation « 29 Mornings » - de petits bancs de bois qu'il a agrémentés pour raconter sa vie en 29 jours - à la Triennale de Fukuoka au Japon. Ce sera son entrée sur la scène contemporaine indienne.
Subodh Gupta travaille sur les icônes de la culture indienne : la vache, le fer galvanisé (électrisé), des ustensiles de cuisine, le scooter du livreur de lait, la bouse de vache, l'Ambassador. Les sculptures de Subodh Gupta intègrent des objets quotidiens omniprésents en Inde, tels que des boîtes à lunch en acier de type tiffin, des casseroles de thali, des bicyclettes et des seaux à lait. À partir de ces objets ordinaires, l'artiste produit des sculptures impressionnantes qui reflètent la transformation économique de son pays natal. Subodh Gupta utilise de nombreuses techniques originales du conceptualiste Français Marcel Duchamp en élevant le ready-made en un objet d’art.
L’oeuvre la plus célèbre de Subodh Gupta, "Very Hungry God" (2006), une tête de mort géante composée d’ustensiles en Inox, a été exposée sur le quai du Grand Canal à Venise en 2007. La Monnaie de Paris à Paris présentait - du 13 Avril au 26 Août 2018 - la première rétrospective en France de Subodh Gupta.
Le Bon Marché Rive Gauche à Paris donnait carte blanche à Subodh Gupta du 9 Janvier au 19 Février 2023. Dans son exposition intitulée "Sangam", l’artiste présentait trois installations, composées de mobilier vintage et de milliers d’objets et ustensiles en aluminium, éléments phares de son travail.
Exposition Subodh Gupta en images : le Bon Marché Rive Gauche donne carte blanche à l'artiste indien - Arts in the City (arts-in-the-city.com)
EXPOSITIONS
Dernière expositions personnelles : 2024 "Subodh Gupte: Inner Garden", Ararario Gallery, Séoul, 'Subodh Gupta. A small village, around the corner, up in a mountain', Galerie Nature Morte, Mumbai ; 2023 "Sangam", Bon Marché Rive gauche, Paris ; 2022 "Cosmic Battle", Galerie Nature Morte, New Delhi.
https://naturemorte.com/exhibitions/cosmicbattle/
Les deux grands artistes indiens Jitish Kallat & Subodh Gupta étaient réunis pour une exposition commune : Confabulations, à la galerie Nature Morte, New Delhi, début 2021.
EXPOSITIONS PASSEES
JITISH KALLAT
JITISH KALLAT incarne le renouveau de l’art contemporain indien. Parallèlement à la peinture, il utilise d’autres médias tels que la vidéo, la photographie ou la sculpture. Il réalise des peintures de grands formats, très colorées. Il est aussi connu pour ses chevelures (turbans ou casques) dessinées en noir et blanc, très graphiques.
Avec des ventes cumulées de 167 K €, il se situait au 3632éme rang du classement 5000 Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2023.
En 2021, Christie's HK a vendu son oeuvre "Dawn chorus 6" pour 187.500 HKD.
Contact : https://jitishkallat.com/
Galerie Templon
ACTUALITE
Du 9 septembre 2024 au 9 septembre 2025, l'installation de Jitish Kallat, 'Public Notice N°3', revient dans le Grand Staircase de l'Art Institute of Chicago.
PROFIL DE L'ARTISTE
Jitish Kallat est né en 1974 à Bombay. En 1996 il obtient son Bachelor of Fine Arts (peinture) à la Sir Jamsetjee Jeejebhoy School of Art, à Mumbai. Il vit et travaille à Bombay.
Jitish Kallat consacre beaucoup de ses travaux aux habitants démunis de Bombay même s’il les traite de façon très colorée et graphique. Les acteurs principaux de ses œuvres sont ainsi des personnages issus du quotidien, dont les chevelures, composées d'accumulations d'objets divers, semblent des condensés de vie ou alors il réalise des sculptures squelettes de véhicules de grande taille comme la voiture, la moto, ou le camion, inspirées notamment de ses photos de véhicules incendiés lors d’émeutes. Sa Série “Dawn Chorus” (2007) dépeint ainsi des enfants des rues dont les têtes sont comme des scènes urbaines en noir et blanc. L’artiste utilise un langage visuel fort qui fait référence à la fois aux traditions artistiques asiatiques et européennes tout en utilisant l’image de la publicité. Parmi ses influences : le Pop Art, la miniature persane, le Dadaisme, ou encore les affiches.
Jitish Kallat s'intéresse aussi à l' Histoire de l'Inde : sa sculpture en bronze « Public Notice 2 »*(2006) rappelle le discours délivré par le Mahatma Gandhi, au début de la marche épique du 12 Mars 1930 contre la taxe sur le sel instituée par les Britanniques, ce en vue d'arracher l'indépendance de l’Inde. Une autre de ses œuvres dans sa Serie Public Notice fait référence au Premier ministre indien, Jawaharlal Nehru, délivrant un discours sur la liberté d’expression le 15 Aôut 1947. La plus connue est son installation Public Notice 3, présentée à l’Art Institute de Chicago qui renvoyait au discours historique de Swami Vivekananda au premier Parlement mondial des religions à Chicago en 1893. Il a par ailleurs découvert la lettre ouverte de Gandhi à Hitler lui disant que dans son monde il n’y avait pas d’ennemis : celle-ci était projetée sur un rideau de vapeur lors de son exposition à la galerie Templon. Elle était aussi exposée au Philadelphia Museum of Art du 13 Novembre 2016 au 5 Mars 2017.
En début 2018, il présentait à la Sperone Westwater gallery à New York, des series intitulées "Rain studies" ou "Wind studies" . Pour la réalisation de celles-ci, il a travaillé sous la pluie, la nuit, ou bien dessiné des dessins avec des liquides inflammables, qu’il a enflammés.
Jitish Kallat présentait au Pavillon indien de la Biennale de Venise 2019 une installation vidéo avec une projection sur un écran de brouillard d'une lettre écrite par Gandhi à Hitler.
En Janvier 2020, Jitish Kallat exposait au Famous Studio à Mumbai deux nouvelles œuvres majeures : une installation photographique et sonore intitulée ‘Covering Letter (terranum nuncius)' et ‘Ellipsis’, sa plus grande peinture à ce jour. Pour cette dernière, un graphique méticuleusement dessiné à la main sous-tend toute la peinture. «Ellipsis» est faite de nombreux panneaux et s'appuie sur un web-work d'associations libres. Elle présente la forme d'une abstraction profondément spéculative et exploratoire. Pour «Covering Letter (terranum nuncius)» [2019-20], Jitish Kallat s'inspire des deux Golden Records phonographiques qui ont été hissés sur les légendaires sondes spatiales Voyager 1 et 2 lancées par la NASA en 1977. Une grande table ronde avec plus de 100 transparents photographiques 3D placés dessus occupe l'espace.
Première exposition aux Emirats Arabes Unis, Jitish Kallat présentait 'Order of Magnitude' à la Ishara Foundation, à Dubai, du 12 Janvier au 16 Juin 2022.
EXPOSITIONS
Les œuvres de Jitish Kallat ont été exposées dans la plupart des musées tels que la Tate Modern à Londres et le Musée ZKM à Karlsruhe ou bien dans des collections de galeries comme la Saatchi Gallery et le Musée d’Art contemporain de Los Angeles.
Dernières expositions personnelles : 2024 "Antumbra", India Art Fair, New Delhi ; 2023, "Whorled (Here afte here after here), Somerset House, UK 2022, "Otherwise" galerie Chemould Prescott Road, Mumbai; galerie Templon Paris, "Echo Verse", du 19 Mars au 7 Mai 2022.
Le Musée d’Art Moderne, Norrtalje Konsthall, en Suède, présentait deux expositions solo des artistes Reena Saini Kallat et Jitish Kallat : ‘Deep Rivers Run Quiet’ et ‘Epicycles’, du 19 Juin au 25 Septembre 2021.
Jitish Kallat et Subodh Gupta présentaient « Confubalations » à la Galerie Nature Morte début 2021.
Jitish Kallat participait à Asia Now 2020 et 2021, Paris, présenté par la galerie Templon.
EXPOSITIONS PASSEES
REENA SAINI KALLAT
REENA SAINI KALLATest une artiste contemporaine qui fait partie de la nouvelle génération des artistes indiens. Sa pratique artistique va du dessin à la photographie, la sculpture, la vidéo et les installations.
Contact : http://reenakallat.com/
https://www.instagram.com/reenakallat/
ACTUALITE
Reena Saini Kallat présente "What the Sky Won't Say, the Ground Will" à la Richard Saltoun Gallery, à Rome, du 15 Septembre au 25 Octobre 2024 ; elle devrait exposer à la galerie Nature Morte à New Delhi, de Décembre 2024 à Janvier 2025.
PROFIL DE L’ARTISTE
Reena Saini Kallat est née à Delhi en 1974. Elle a obtenu un BFA en peinture à la Sir J.J. School of Art, Mumbai (1996). Elle vit et travaille à Mumbai. Elle est mariée à l'artiste indien Jitish Kallat.
L'œuvre de Reena Saini Kallat aborde les cycles sans fin de la nature et la fragilité de la condition humaine. Un motif récurrent dans ses travaux est le cable électrique, un symbole de la révolution de la communication et un moyen de faire passer l'énergie et les idées. Toutefois l'artiste fait aussi valoir que le cable électrique est à la fois un transmetteur et une barrière.
Sa Series Hyphenated Lives 2013-2015 imaginait des mutations dans le monde naturel, où de nouvelles espèces hybrides d'oiseaux, d'animaux, d'arbres et de fleurs, sont faits à partir de symboles nationaux de pays politiquement divisés.
Dans Half Oxygen (2014), comme s'il s'agissait d'une analogie entre le corps humain et la nature, le Banyan et le Deodar, tous deux désignés comme arbres nationaux de l'Inde et du Pakistan, s'entremêlent pour former une paire de poumons.
EXPOSITIONS
Dernière exposition personnelle de Reena Saini Kallat : 2023 "Deep Rivers Run Quiet", Kunstmuseum de Thun, Suisse ; 2022 "Common Ground", Compton Verney, Royaume-Uni.
Le Musée d’Art Moderne, Norrtalje Konsthall, en Suède, présentaitdeux expositions solo des artistes Reena Saini Kallat et Jitish Kallat : ‘Deep Rivers Run Quiet’ et ‘Epicycles’, du 19 Juin au 25 Septembre 2021.
Reena Saini Kallat participait à l'exposition collective Home and the World au Museum Van Loon à Amsterdam du 5 Avril au 7 Juillet 2024
Reena Saini Kallat participait à Art Mumbai en Novembre 2023, présentée par la galerie Nature Morte.
EXPOSITIONS PASSEES
ANISH KAPOOR
ANISH KAPOOR est un plasticien contemporain, britannique d'origine indienne. C’est un des sculpteurs les plus influents de sa génération. Son oeuvre est totalement abstraite avec pour inspiration tout autant l'orient que l'occident. Il a été récompensé en 1991 par le très convoité prix Turner.
Avec des ventes cumulées de 9,6 millions $ (55 lots), Anish Kapoor se situait au 197éme rang/500 du classement Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2023. L'artiste était en tête de la Hurun India Art List 2023 avec des ventes d'une valeur de Rs 91.00 cr.
Mutualart indique que le travail d’Anish Kapoor proposé aux enchères réalise des prix allant de 85 à 3,9 millions Us$, selon la taille et le support de l’œuvre.
http://anishkapoor.com/
https://anishkapoorbeijing.com/en.html#hero
ACTUALITE
Anish Kapoor présente 'Drawings' à la Lisson Gallery à Shanghai, du 2 Novembre 2024 au 31 Janvier 2025.
PROFIL DE L’ARTISTE
Anish Kapoor est né le 12 mars 1954 à Bombay. En 1973 il part étudier l’art au Horsey College of Arts (1973-1977) et à la Chelsea School of Arts and Design à Londres (1977-78). On définit le plus souvent Anish Kapoor comme un artiste d’origine indienne, vivant en Angleterre. L’artiste insiste sur le fait qu’il n’aime pas ces sortes de classifications, surtout quand elles portent sur ses origines indiennes : « Je pense que nous devons résister à cette catégorisation ; cela ne m’intéresse pas d’être un artiste indien ; je n’ai pas besoin de définition de ce genre à laquelle m’accrocher », déclarait-il dans un entretien avec Farah Nayeri, pour Bloomberg News, le 30 Octobre 2008. Il vit et travaille à Londres bien que retournant fréquemment en Inde.
Anish Kapoor réalise des formes simples, harmonieuses et souvent très colorées; il utilise des matériaux très variés (marbre, poudres, cire, miroirs, plastiques, etc.). Les plus spectaculaires sculptures de l'artiste – comme, par exemple, la gigantesque sculpture en miroir qui orne une des places de Chicago (Cloud Gate ou the Bean) dans le Millenium Park depuis 2006 - ont acquis un statut iconique, estimait la Revue européenne des Migrations Internationales en Octobre 2012.
Ses premières œuvres, inspirées de son Inde natale où Anish Kapoor voyait des tas d'épices colorées sur les marchés et les temples, montrent des sculptures recouvertes de pigments aux couleurs intenses. Ses travaux ultérieurs s'intéressent à de massives pierres issues de carrières, "et jouant avec la dualité terre-ciel, matière-esprit, lumière-obscurité, visible invisible, conscient-inconscient, mâle-femelle et corps-âme". Ses travaux récents sont basés sur des surfaces réfléchissantes et miroirs, renvoyant au spectateur une image déformée de lui-même et de l'environnement.
A la Biennale de Venise 2022, la Galeria dell'Academia di Venezia présentait une grande exposition personnelle d'Anish Kapoor pendant la Venice International Art Biennale
Début Février 2023, Anish Kapoor dévoilait sa première œuvre publique permanente à New York, nichée à la base du Jenga towner conçu par Herzog & de Meuron et Hill West Architects. Faisant référence à la sculpture la plus célèbre de Kapoor à Chicago, Cloud Gate, surnommée "the Bean", la nouvelle sculpture lisse et brillante ressemble à un haricot comprimé sous la structure en porte-à-faux du bâtiment. Il a fallu quatre ans et entre 8 et 10 millions de dollars pour la réaliser.
Du 7 Octobre 2023 au 4 Février 2024, la Fondazione Palazzo Strozzi à Florence en Italie, présentait une très grande exposition d'Anish Kapoor, "Untrue Unreal" .
L'ARKEN Museum of Contemporary Art à Ishøj, au Danemark, présentait “Unseen”, la plus grande exposition à ce jour d'Anish Kapoor en Scandinavie, du 11 Avril au 20 Octobre 2024.
EXPOSITIONS
2024 "Unseen", ARKEN Museum of Contemporary Art, Ishøj, Danemark, présente “Unseen”, .2023-2024 "Untrue Unreal", ondazione Palazzo Strozzi, Florence ; 2023, Exposition personelle d'Anish Kapoor à la Kukje Gallery, Seoul ; 2022 Exposition personnelle d'Anish Kapoor à la Lisson Gallery à Pékin du 20 Août au 30 Octobre 2022, Importante exposition d’Anish Kapoor "Painting" à la Modern Art Oxford Gallery du 2 Octobre 2021 au 13 Février 2022. Une grande exposition était aussi consacrée à Anish Kapoor du 10 Novembre au 1er Janvier 2020, à Pékin, à la Central Academy of Fine Arts et à l’Imperial Ancestral Temple, à l’intérieur de la cité interdite. Parmi ses grandes installations exposées : Symphony for a Beloved Sun (2013), Sectional Body preparing for Monadic Singularity (2015), My Red Homeland (2003), mirrored steel works S-Curve (2006) and C-Curve (2007)
EXPOSITIONS :
Expositions : https://anishkapoor.com/biography
Anish Kapoor at Houghton Hall/FAD Magazine, 26 Août 2020
BHARTI KHER
BHARTI KHER est une artiste contemporaine indienne surtout connue pour ses travaux de sculpture.
Avec des ventes cumulées de 430 K €, elle se situait au 1868éme rang du classement 5000 Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2023.
En Septembre 2023, elle a vendu un tryptique 'The Gravy Train bindis on painted board', estimé à $150 000 - $200 000 chez Christie's..
Le 28 Juin 2010, Bharti kher avait vendu chez Sotheby’s à Londres - pour 1,5 million $ - une sculpture représentant un éléphant couché, couvert de milliers de bindis, devenant ainsi l’artiste indienne la plus cotée. Elle battait un autre record en Mai 2013 avec la vente d'une sculpture éléphant 'The Skin Speaks A Language Not Its Own' (2006), pour 1,8 million $ chez Christies.
Contact : https://www.perrotin.com/fr/artists/Bharti_Kher/39#images
https://bhartikher.com/
https://www.instagram.com/bharti_kher_
ACTUALITE
le Yorkshire Sculpture Park (YSP) à Wakefield, au Royaume-Uni, présente une exposition de Bharti Kher « Alchemies », du 22 Juin 2024 au 27 Avril 2025
PROFIL DE L'ARTISTE
Bharti Kher est née en 1969 à Londres. Elle a étudié à la Middlesex Polytechnic de Londres (1987-1988) où elle a obtenu son Bachelor’s degree in Fine Art painting (1988). Elle obtient ensuite son BA Honours, Fine Art, Painting à la Foundation Course in Art & Design Newcastle Polytechnic, Newcastle, Angleterre (1988 -1991). Elle vit et travaille à New Delhi. Elle est mariée avec l'artiste indien Subodh Gupta.
Bharti Kher réalise des sculptures mais aussi des peintures et installations autour des tabous culturels et sociaux en Inde. Au travers de son travail elle explore les questions d’identité personnelle, des rôles sociaux et des traditions indiennes mais aussi de façon plus large le 21ème siècle avec des sujets ayant trait à la génétique, l’évolution, la technologie et l’écologie.
Le travail de Bharti Kher fait largement usage de bindis qu'elle utilise pour parer des sculptures monumentales en fibre de verre souvent inspirées du monde animal et créer des compositions picturales sur panneaux.
Bharti Kher est aussi connue pour ses sculptures de créatures hybrides avec des corps d'humains ou d'animaux. "Le monstre est un présage pour l'avenir. Il / elle ouvre les portes de votre esprit et étend les possibilités du corps", déclarait Bharti Kher. Bharti Kher est inspirée par des artistes comme Hieronymus Bosch, Francisco Goya ou William Blake, pour inventer des bêtes magiques, monstres mythiques ou histoires allégoriques.
Les peintures figuratives de Bharti Kher étudient aussi le futur pour les femmes dans la société moderne indienne patriarcale, au travers de représentations d’intérieurs indiens.
Dans sa sculpture Solarum Series (2007) ou 'the Waq tree' (2009), l’artiste s’est tournée vers le monde de la nature. Elle a utilisé des références à l’arbre, un symbole puissant qui apparaît dans les mythologies anciennes dans de nombreuses cultures, et les combinent avec des références contemporaines, comme des clones biologiques.
Bharti Kher exposait du 8 Septembre au 27 Août 2023, une sculpture monumentale intitulée Ancestor, à l'entrée sud de Central Park à New York, Place Doris C. Freedman Plaza. Le personnage au visage de femme a une une main levée qui évoque une bénédiction mudra représentée dans l'imagerie traditionnelle bouddhiste et hindoue ; 23 enfants émergent de son corps comme les bourgeons d'un arbre en pleine floraison. L'artiste a fait de l'éducation une priorité. La sculpture avait été commandée par le Public Art Fund du Kiran Nadar Museum of Art. Et Kiran Nadar envisage d'exposer ensuite la sculpture au Kiran Nadar Museum of Art à New Delhi.
EXPOSITIONS
Parmi les expositions personnelles récentes de Bharti Kher, citons : en 2021-2022 "Strange attractors", Galerie Nature Morte, New Delhi ; en 2020-2021 "A consumate Joy" à L’IMMA (National Collection of Modern and Contemporary Art), Dublin, Irlande ; en 2020 «The Unexpected Freedom of Chaos", Galerie Perrotin, New York. Bharti Kher participait à l'exposition de groupe 'Animals in Art' à l'Arken Museum of Modern Art, Ishoj, Danemark (Mai 2020- Janvier 2021).
La galerie Nature Morte à New Delhi profitait du confinement pour revenir sur les différentes expositions et travaux de Bharti Kher, en parallèle avec sa montée en puissance sur le marché international.
https://mailchi.mp/naturemorte.com/newsletter-artist-in-focus-bharti-kher?e=2603471727
La galerie Perrotin proposait aussi une visite virtuelle de l'exposition, the «The Unexpected Freedom of Chaos", de Bharti Kher, du 22 Février au 11 Avril 2020. L’artiste avait ainsi assemblé des miroirs brisés, reliés par des bindis appliqués individuellement. Les bindis apparaissent dans presque tous les travaux de Bharti Kher depuis plus de vingt ans; ils deviennent ici des objets qui guérissent et se réparent, comme la peau.
https://leaflet.perrotin.com/view/19/the-unexpected-freedom-of-chaos
Petit film consacré à Bharti Kher, The Trick is Living
EXPOSITIONS PASSEES
NALINI MALANI
NALINI MALANI,est une artiste contemporaine indienne. Elle est considérée comme une des artistes de premier plan aujourd’hui en Inde. Elle utilise la technique de peinture sous verre mais elle est surtout connue pour ses installations multimedia. Son travail tourne autour de thèmes récurrents comme le genre, la mémoire, la race et les politiques multinationales en référence à l’histoire post coloniale de l’Inde après l’indépendance et la répartition. Ses oeuvres engagées politiquement ont été montrées dans les plus grandes expositions, en Inde, au Japon, en Australie, Angleterre, à Cuba et en Afrique du Sud.
http://www.nalinimalani.com/
Contact : nalinim2@gmail.com
https://www.instagram.com/nalinimalani/
PROFIL DE L'ARTISTE
Nalini Malani est née à Karachi (Pakistan) en 1946 (juste avant la partition de l’Inde en 1947). Elle a étudié la peinture à la Sir Jamsetjee Jeejebhoy School of Art à Mumbai (1964–1969). Elle a ensuite poursuivi ses études à Paris. Elle vit et travaille à Bombay.
D’abord peintre figuratif autour de sujets comme la classe, la race, le genre, Nalini Malani s’est fait connaître dans les années 1980 pour son combat féministe et plus tard au début des années 1990 pour son théâtre novateur et ses installations vidéos. Elle a ainsi fait partie de la première génération d’artistes vidéastes en Inde. Elle a présenté ses premières installaions à la Biennale de Johannesburg en 1995. Basé sur l’adaptaion d’Euripide de l’allemand Heiner Muller, son travail « Medea project » montrait l’exploitaion sexuelle comme un aspect de la colonisation. Elle s’inspire souvent de la mythologie hindoue et grecque, des auteurs du 19ème siècle comme Lewis Carroll et Edward Lear, et du théâtre expérimental du début du 20ème siècle.
La vidéo permet à l'artiste une densité spatiale et temporelle sans limite avec laquelle elle peut travailler son approche de la peinture. Son travail consiste esseniellement en des installations muli-media et le théâtre expérimental mais la peinture et le dessin restent centraux pour elle. Dans ses installations, elle combine en effet peinture, lumière et ombre.
Du 18 Octobre 2017 au 8 Janvier 2018, le Centre Pompidou/Paris présentait une rétrospective de Nalini Malini, faisant d’elle la première artiste indienne à avoir une rétrospective dans ce lieu prestigieux : ‘La rébellion des morts, rétrospective 1969-2018’ ainsi que l'installation 'Traces'.
« Vision in Motion » au M+ Museum HK jusqu'au 31 Juillet 2022 rassemblait trois œuvres majeures de Nalini Malani – Utopia (1969-1976), Remembering Mad Meg (2007-2019) et Can You Hear Me (2018-2020) – mettant en valeur l’évolution de sa pratique au cours des cinquante dernières années, son adaptation aux nouvelles technologies. Nalini Malani est en effet largement reconnue comme une pionnière dans l'art video et le film expérimental. L’exposition mettait en lumière les méthodes de narration distinctives de l’artiste, avec le pouvoir de transcender les traumatismes des divisions nationales et d’aborder les problèmes d’injustice sociale.
Dans son exposition à la Galerie Lelong, Paris, à partir de Novembre 2023, l'artiste a emprunté le titre de sa série "The Human Stain" au roman de Philip Roth. Nalini Malini explique : "Dans cette serie 'The Human Stain', je veux faire apparaître des personnages mythiques, dans ce cas des mythes grecs, de façon à ce qu'ils résonnenet avec notre époque".
Nalini Malani a obtenu le Kyoto Prize in the arts and philosophy en Juin 2023 de l'Inamori Foundation au Japon.
EXPOSITIONS
Dernières expositions personnelles de Nalini Malani : 2024 "The Fragility of Time", Jehangir Nicholson Art Foundation, Mumbai . 2023 "Human Stain" , Galerie Lelong, Paris, "My Reality is Different" à l'Arario Gallery à Séoul, « Nalini Malani : Par-delà les frontières », Musée des Beaux Arts de Montréal, Canada, My Reality Is Different, National Gallery, Londres ; 2022, Vision in Motion, M+ Museum Hong Kong.
Nalini Malani exposait 89 dessins au Kunstmuseum Den Haag, aux Pays-Bas, du 4 Septembre au 17 Octobre 2021
Nalini Malani est exposée dans des collections de musées nationaux à travers le monde
EXPOSITIONS PASSEES
SURENDRAN NAIR
SURENDRAN NAIR est un artiste plasticien indien. Il fait partie des plus grands artistes indiens contemporains. Ses peintures sont faites d’un mélange d’imagerie traditionnelle - tirée principalement des mythologies indiennes, grecques et contemporaines - souvent pour parler de la politique post coloniale de l’Inde.
Avec des ventes cumulées de 190 K €, il se situait au 3321ème rang du classement 5000 Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2023.
Un bon nombre de ses oeuvres ont été vendues aux enchères dont 'Doctrine of the Forest: An Actor at Play (Cuckoonebulopolis)', vendue chez Saffronart New York 'Spring Online Auction' en 2008 pour 558 969 $.
PROFIL DE L'ARTISTE
Surendran Nair est né en 1956 à Onkkoor dans l’Etat du Kerala en Inde. Après avoir obtenu son BFA au College of Fine Arts de Trivandrum (1982), il a poursuivi des études à la Faculté des Beaux Arts, M.S.U. de Baroda où il a passé un diplôme en estampe (1986). Il vit et travaille à Baroda.
L'artiste utilise dans ses peintures beaucoup d'images picturales du surréalisme telles que des paysages de rêve, la juxtaposition d’objets qui semblent n’avoir aucun lien ou des créatures symboliques ; il fait penser à René Magritte ou Francesco Clement. Lui-même rejette le label surréaliste, ses tableaux ne révélant pas de paysages de l’inconscient mais des scènes "plus dramatiques". Il faut être familier des légendes des divinités indiennes pour rentrer dans l’univers du peintre.
Son œuvre la plus connue, An Actor Rehearsing the Interior Monologue of Icarus (2000) montre un homme nu, ailé, qui se tient sur la colonne Ashoka – un symbole sacré en Inde.
EXPOSITIONS
Expositions passées
+ https://www.aicon.art/artists/surendran-nair
G.RAVINDER REDDY
G.RAVINDER REDDY est un artiste-sculpteur indien, parmi les plus réputés. Il réalise des sculptures monumentales, généralement des têtes beaucoup plus grandes qu’en réalité. Ses œuvres sont un mélange de différentes sources iconographiques et de différents procédés techniques : leurs formes totémiques ont quelque chose du Pop Art. Sa sculpture extraite de la Amaya Collection, "Family" s’est vendue 341 000 $ chez Sotheby's en Juin 2013. « Untitled (Head) » s’est vendue 40 988 euros chez Christie’s, à Londres le 11 Juin 2013. Sa sculpture Devi II a été vendue chez Saffronart Auction pour 23,67,000 Rs en 2018. Une tête en résine et fibre de verre de l'artiste a été vendue 85.000$ à l'India Art Fair 2020 par la Vadehra Contemporary Gallery. Avec des ventes cumulées de 293 810 $, il se situait au 384ème rang du classement Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2016/2017
PROFIL DE L'ARTISTE
G. Ravinder Reddy est né en 1956 à Suryapet dans l'Andhra Pradesh. Il a obtenu un B.A. (1980) et un M.A. sculpture (1982) à l’Université M.S. de Baroda (1982). Il est diplômé du Goldsmith College of Arts (Art & Design), University of London (1983) puis il s'est formé à la céramique au Royal College of Arts en 1984, ajoutant la terracotta à la fibre de verre parmi ses médiums. Il enseigne au Département des Beaux Arts à l’Andhra University, Visakhapatnam, où il vit.
G. Ravinder Reddy utilise des éléments contemporains et traditionnels dans ses créations qui sont très colorées, ce qui pourrait les ranger dans la catégorie "folk art" plutôt que dans celle des Beaux Arts. Ses images de femmes, couples ou familles, montrent le corps humain comme lieu d’identité sociale, sexuelle, religieuse et culturelle. “Without women there is no life”, déclare G.Ravinder Reddy. Ces femmes sont souvent des divinités indiennes qu'il rend contemporaines. Les têtes sont sans passion et impersonnelles même si on peut voir une sorte de vivacité dans leurs expressions. Elles regardent droit devant, jamais sur les cotés, les yeux grand ouverts.
Ses références viennent de sources variées telles que les sculptures égyptiennes, africaines et même les travaux de Niki de Saint Phalle, Fernando Botero, Luis Jimenez et Jeff Koons. L’artiste utilise la fibre de verre en résine de polyester : il couvre cette fibre de verre avec une peinture de voiture opaque ou une feuille d’or métallisée.
Bien qu'il n'ait pas fait partie ces dernières années du Top 500 du marché de l'art d'Artprice, ses têtes de divinités dans des couleurs très vives - réminiscence de l’art statuaire traditionnel indien - continuent à être très prisées.
En Juin 2019, la galerie d'art contemporain Emami Art, au Kolkata Centre for Creativity (KCC), a organisé une exposition consacrée à Ravinder Reddy intitulée "Rasa" : elle présentait une grande sélection d'oeuvres de l'artiste de 1989 à 2019.
EXPOSITIONS
Parmi les expositions personnelles récentes de l’artiste, citons : en 2020 "Soma", Vadehra Art Gallery, New Delhi ; en 2019 "Rasa", Emami Art, Kolkata Centre for Creativity, Inde.
Ravinder Reddy participe aussi à de nombreuses expositions collectives.
Il participait à la Bangkok Art Biennale début Décembre 2024. En 2011 il faisait notamment partie des artistes indiens exposés au Centre Pompidou, à Paris, dans le cadre de l’exposition « Paris- Delhi-Bombay ». Sa tête monumentale, « Tara », comme une sorte d’icône de la femme indienne contemporaine, trônait au centre de la salle documentaire circulaire autour de laquelle était organisée l’exposition
EXPOSITIONS PASSEES
RAQIB SHAW
RAQIB SHAW est un peintre et sculpteur indien, connu pour ses peintures finement détaillées de paradis imaginés. Peintures et sculptures évoquent le travail des maîtres anciens tels que Holbein et Bosch.
Avec des ventes cumulées de 330 K €, il se situait au 2267ème rang du classement 5000 Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2023.
En 2006, un travail représentatif de son style, entre arts visuels et décoratifs, était vendu aux enchères pour la première fois, au prix de 60 000 $. En 2010 et 2011, ses meilleures ventes se situaient entre 750 000 $ à 740 000 $ : 'Garden of Earthly Delights XIV' vendu chez Christie’s et 'Absence of God III And His Tears of Blood will drown the cities of Men II', vendu chez Phillips de Pury & Company, à Londres. En Juin 2018, "After the Garden of Earthly Delights - Hieronymus Bosch" (2002) s'est vendue pour 162,500£ chez Phillips à Londres.
Depuis 2005 le prix record pour une oeuvre de Raqib Shaw vendue aux enchères est de 5,508,928 USD pour Garden of Earthly Delights III, vendue chez Sotheby's London en 2007.
Contact : https://raqibshawstudio.com/
www.instagram.com › raqibshawstudio
PROFIL DE L’ARTISTE
Raqib Shaw est né en 1974 à Calcutta. En 1998, il part faire ses études à Londres ; il obtient son BA Fine Art (2001) et MA Fine Art (2002) à la Central Saint Martins School of Art. Il vit et travaille à Londres.
Raqib Shaw est connu pour ses peintures opulentes et finement détaillées de mondes fantastiques, souvent avec des surfaces incrustées de bijoux aux couleurs vives et peintes en émail.
Les œuvres de Raqib Shaw sont à la lisière entre arts plastiques et arts décoratifs. Des toiles peuplées de créatures hybrides, au croisement entre divinités, hommes et animaux, toutes enchevêtrées dans des compositions spectaculaires.
L’artiste témoigne d’une technique unique, utilisant des émaux et de la peinture industrielle métallique pour souligner les détails à l’intérieur de ses peintures, comme les coraux, les plumes ou les fleurs
"Ses peintures suggèrent un monde fantastique, derrière lequel il y a en fait une collection d’images sexuelles très violentes". Par exemple, son inspiration pour sa première grande exposition (2002-2006) était le jardin des délices de Hieronymus Bosch (1480–90) : il y décrit un monde sous marin érotique.
Ca’ Pesaro – International Gallery of Modern Art, en collaboration avec la galerie White Cube, présentait une exposition de nouvelles oeuvres de Raqib Shaw - 12 peintures et un film - à la Biennale de Venise, au Palazzo Della Memoria, du 22 Avril au 25 Septembre 2022. Il s'agissait d'un projet in situ inspiré par les traditions picturales uniques de Venise et de Rome, en particulier par les artistes de la Renaissance Giorgione, Tintoretto et Panini.
https://capesaro.visitmuve.it/en/mostre-en/mostre-in-corso-en/ex-raqib-shaw-palazzo-della-memoria/2022/02/21770/exhibition-raqib-shaw/
EXPOSITIONS
L’artiste est exposé dans le monde. Citons parmi ses expositions personnelles récentes : 2024 "Raqib Shaw: Ballads of East and West" Isabella Stewart Gardner Museum, Boston, Usa, Museum of Fine Arts, Houston ; 2023 Peintures de Raqib Shaw Pace Gallery, New York, 10 Novembre -22 Décembre 2023, "Raqib Shaw: Ballads of East and West", Gordon Contemporary Artists Project Gallery, Nashville, Usa ; 2022 'Tales from an Urban Garden', Dries van Noten Space, Los Angeles . 2021 « Raqib Shaw: Reflections Upon the Looking-Glass River", Pace Gallery, Genève ; 2020, Compton Verney, Warwickshire, UK ; Zabludowicz Collection, London, UK ; 2019 "Landscapes of Kasmir", Pace Gallery, New York
Dernière exposition collective : 2020 ‘Cranach: Artist and Innovator’, Compton Verney, Angleterre
EXPOSITIONS PASSEES
Raquib Shaw in his studio (video)
SUDARSHAN SHETTY
SUDARSHAN SHETTY est un artiste indien contemporain. Cet artiste conceptuel est connu pour ses installations sculpturales et son utilisation du multi-média. Peu reconnu jusqu’en 2002, il est aujourd’hui l’un des créateurs les plus innovants de la génération d’artistes contemporains indiens qui s’impose aujourd’hui sur la scène internationale. Il a vendu une œuvre « Untitled » pour 52 500 $ ou « Missing » pour 23 204 $ (Juin 2008) chez Christie’s à Londres. En Mars 2014, une œuvre « Untitled » était proposée à la vente chez Sotheby’s, New York et estimée entre 30 000 et 50 000 $.
https://www.instagram.com/sudarshanstudio/?hl=fr
PROFIL DE L'ARTISTE
Sudarshan Shetty est né à Mangalore, Karnataka, Inde, en 1961. Il a obtenu son BFA de peinture à la Sir J. J. School of Art, Bombay, en 1980. De 1989 à 1991, il a travaillé au Kanoria Centre for the Arts à Ahmedabad. Il a par ailleurs été résident à la Mattress Factory (musée d’art contemporain) à Pitttsburgh (USA). Il vit et travaille à Bombay.
"Sudarshan Shetty créé des constructions hybrides qui interrogent la fusion des traditions indienne et occidentale mais aussi les préoccupations domestiques et la question du mouvement ». On en trouve une illustration par exemple dans cette voiture accidentée qu’il présentait en 2011 à la Galerie Daniel Templon, réalisée en bois finement sculpté dans la tradition de l’artisanat indien : "Tournant lentement sur elle-même, la voiture apparait comme un objet archéologique et soulève de nombreuses questions sur l’accident - et la civilisation - qui lui ont donné forme".
Sudarshan Shetty est célèbre aussi pour ses énormes sculptures mécaniques et cinétiques telles que « Love »(2006), un squelette de dinosaure gigantesque copulant avec une voiture de sport ou bien les 9 000 kg d’un bus à deux étages avec des ailes, Flying bus (2012). L’artiste aime mélanger le macabre à l’humour.
La GALLERYSKE à Mumbai présentait "One Life Many", de Sudarshan Shetty à l'IFBE (Architecture & Design) à Mumbai, du 6 au 17 Janvier 2024. L4exposition comprenait la première indienne du film éponyme de Sudarshan Shetty.
"One Life Many" interroge les espaces quintessentiels de la création et de l'expérience de la mémoire moderne - théâtre, musée et cinéma - à travers une série d'assemblages d'objets et de corps réunis de façon inattendue.
Expositions
Dernière exposition personnelle : 2024 "One Life Many", IFBE, Mumbai, du 6 au 17 Janvier 2024.
Sudarshan Shetty participait à Asia Now 2021, présenté par la galerie Templon
EXPOSITIONS PASSEES
DAYANITA SINGH
DAYANITA SINGH est une artiste contemporaine indienne. Son art est la photographie et le livre son expression. Elle a commencé sa carrière comme photo journaliste mais se considère aujourd’hui comme un bookmaker travaillant avec la photographie. Ses images généralement en noir et blanc sont celles de familles urbaines de classes moyenne et supérieure dans leur environnement. Un ‘portrait de famille’ de l’artiste s’est vendu fin 2014 chez Christie’s à Mumbai, 36 476$.
Contact : https://dayanitasingh.net/
ACTUALITE
La Jehangir Nicholson Art Foundation à Mumbai présente "Dayanita Singh": Photos Lies" du 22 Novembre 2024 au 23 Février 2025
PROFIL DE L'ARTISTE
Dayanita Singh est née en 1961 à New Delhi. Elle a étudié la Communication Visuelle au National Insitute of Design à Ahmedabad (1980-1986) et la photographie documentaire à l’International Center of Photography à New York en 1988. Elle vit et travaille à New Delhi.
Au cours de ces 30 dernières années, Dayanita Singh a travaillé sur des séries de photos qu’elle revisite dans différents contextes et présente souvent sous forme de livres. Elle a publié à ce jour 12 livres. En 2013 elle a commencé à travailler sur ce qu’elle appelle les « musées portables », à savoir de larges structures en bois qui peuvent être ouvertes et placées dans différentes configurations architecturales, chacune contenant 70 à 140 photos. Pour chaque présentation, elle réorganise les photos de façon à ce que seulement une partie de la photo soit visible pendant un temps donné, tandis que les autres attendent leur tour à l’intérieur de la structure. Sa série ‘Myself Mona Ahmed’ (1989-2001) - un photo-reportage en noir et blanc sur un transexuel/eunuque, âgé, vivant dans un cimetière dans le vieux Delhi - a été récemment acquise par l’Art Institute de Chicago ainsi que ‘Museum of Chance’ (2013) - un livre sur la façon dont la vie se déroule. Son travail ‘Sent a letter’ (2008) consiste en 7 petites photos du quotidien réunies dans une petite boîte dessinée par l’artiste. 'Go Away Closer' (2006) est une nouvelle sans mots, à partir de rapprochement de photographies.
Dancing with my Camera, une rétrospective du travail de Dayanita Singh était en tournée européenne en 2022-2024.
Dans ses travaux récents Dayanita Singh utilise plutôt les possibilités et les particularités des films couleur pour produire des photographies saturées de couleurs intenses comme dans son œuvre ‘House of Love’ (2011) ( il y est fait référence au Taj Mahal).
EXPOSITIONS
Parmi les expositions personnelles récentes de Dayanita Singh, citons : en 2019 Dayanita Singh at Frith Street Gallery, Golden Square, London ; en 2016, Museum of Chance Book Object, a solo project at the Dhaka Art Summit, Bangladesh, Museum of Chance Book Object, a solo exhibition at the Hawa Mahal, Jaipur, Dayanita Singh, Museum of Machines (MAST), Bologne, Italie, 'Conversation Chambers', Kiran Museum of Art (Museum Bhavan), New Delhi.
L'artiste participe aussi à de nombreuse expositions collectives : Nature Morte, New Delhi, Museum of Chance at Surrounds: 11 Installations at Museum of Modern Art, New York, In the Company of Artists at Hostetter Gallery, Isabella Stewart Gardener Museum, USA ; 2018 Time Measures and Pothi Khana, 57th Carnegie International, Carnegie Museum of Art, Pittsburg, USA ; en 2017 Museum Bhavan, Tokyo Photographic Art Museum, Tokyo, Japan ; en 2016 Suitcase Museum and Kitchen Museum at the Museum of Contemporary Art Australia for the 20th Biennale of Sydney
Dayanita Singh Expositions Biographie
Dayanita Singh a en outre publié plusieurs livres : Zakir Hussain (1986), Myself, Mona Ahmed (2001), Privacy (2003), Chairs (2005), Go Away Closer(2007), Sent A Letter (2008), Blue Book (2009), Dream Villa (2010), Dayanita Singh (2010), House of Love (2011), File Room (2013), and Museum of Chance (2014). En 2008, elle a reçu le Prince Claus Award, Amsterdam, et le Robert Gadner Fellowship, de la Harvard University, Boston.
SALMAN TOOR
SALMAN TOOR est un jeune artiste contemporain originaire du Pakistan. Il s’est notamment fait connaître par ses œuvres qui examinent la vulnérabilité dans la vie publique et privée de nos jours et la notion de communauté dans le contexte de l’identité queer.
With Avec un chiffre d'affaires de 2,5 M €, Salman Toor se situait au 471éme rang/500 du classement Artprice (Produit des ventes) du marché de l’art dans le monde en 2023.
L'artiste se situait à la 43ème place du classement Artprice 2020/2021 des 500 premiers artistes contemporains dans le monde avec un chiffre d'affaires de 9.941.254$ (19 lots vendus).
Son tableau «The Singers» (2019), présentant des jeunes gens se rassemblant autour d'un guitariste assis sur un mur de briques, s'est vendu 612 500 $ chez Christie's le 9 Mars 2021. L'œuvre a dépassé son estimation de 100 000 $ et est maintenant la deuxième oeuvre la plus chère sur les cinq œuvres de l'artiste à être vendue aux enchères, après le prix record de 822000 $, payé chez Christie's en décembre pour Rooftop Party with Ghosts 1 (2015).
Salman Toor a réalisé une très belle vente chez Phillips HK le 3 Décembre 2020 pour son oeuvre "Group Dance" (2012) : 520,000$.
En 2021, Salman Toor faisait partie de la liste Time100 qui met en avant de nouvelles personnes influentes qui ont une vision pour le futur. D’après le Time, l'artiste «a fait sa carrière en subvertissant les styles de peintures anciennes et en se focalisant ouvertement sur des hommes queer d’Asie du Sud ».
https://www.instagram.com/salman.toor/
https://www.luhringaugustine.com/artists/salman-toor#tab:thumbnails
PROFIL DE L'ARTISTE
Salman Toor est né à Lahore, Pakistan, en 1983. Il a obtenu un Bachelors of Fine Art (Painting and Drawing), with Honors, Ohio Wesleyan University, Delaware Ohio (2006) puis un Masters of Fine Art (Painting), au Pratt Institute, Brooklyn, New York (2009). Il vit et travaille à New York City.
Salman Toor s’inspire plus particulièrement de l’esthétisme des portraits des maîtres européens des 17e et 18e siècles qu’il combine avec des scènes de la vie contemporaine. «Au lieu d'évoluer avec le temps, je voulais une formation académique en peinture», explique-t-il. «Je voulais être aussi bon que les anciens maîtres "blancs". En fait, je n'étais heureux que lorsque je pouvais prétendre être un peintre du XVIIe ou du XVIIIe siècle vivant à Madrid, Venise ou en Hollande".
Les personnages de Salman Toor sont des amalgames de références historiques de l'art - du baroque au rococo - imprégnés d'une atmosphère de la Beat Generation des années 1950 au XXIe siècle. Les couples multiethniques s'embrassent dans les bars, partagent cigarettes et verres de vin dans l'agitation de la vie nocturne. Des compagnons dansent dans des appartements exigus remplis de livres et de musique. Salman Toor représente surtout des hommes gays dans des scènes de chaude camaraderie, de grandes scènes d'amitié, d'amour auxquelles il mêle la technologie. Salman Toor recherche aussi un acte de validation ou d'approbation d'hommes queer de couleur qui, autrement, auraient disparu de l'histoire de l'art.
L’artiste a développé son style et créé un travail à couper le souffle. Il procède par coups de pinceaux complexes et combine une palette de couleurs terreuses, de couches brossées et de textures grossières. L’encadrement de ses peintures, dans des cadres en bois élégants et simples, ajoute à la protection qu'il souhaite donner à ses créations.
S’il s’est fait connaître en décrivant un certain milieu gay, il a également enquêté sur sa propre identité plus compliquée. «J'aime jouer avec la dignité d'une personne brune, en particulier un corps brun poilu, dans cette langue du 17ème siècle, qui est remplie d'albâtre lisse. Surfaces et corps calmes - je veux détruire cette idée de la beauté. » Certaines de ses nouvelles peintures présentent des variations de lui-même, jeune, à Lahore, s’habillant comme une princesse ou témoin de violences contre un homosexuel chez son voisin. "J'ai été exposé à des choses au Pakistan qui ne me permettent pas de tenir ces libertés pour acquises", dit-il. «Être queer - je l'ai accepté pendant très longtemps, mais je ne l'ai jamais vraiment célébré. Et je veux le célébrer maintenant. «À travers la peinture, j'essaie d'évoquer un monde où les gens de couleur sont des héritiers égaux et fiers de la culture humaniste qui accueille les libertés dont nous jouissons dans les centres urbains en Occident.», déclarait l’artiste.
Parmi les œuvres présentées dans l'exposition Salman Toor : No Ordinary Love, au Baltimore Museum of Art - du 22 Mai au 23 Octobre 2022 - plusieurs ont été réalisées spécialement pour l'exposition et s'inspirent de tableaux de la célèbre collection européenne du BMA datant du XVIIe au XIXe siècle, comme Rinaldo et Armida (1629) de Sir Anthony van Dyck.
EXPOSITIONS
Salman Toor a déjà eu plusieurs expositions personnelles à New York et au Pakistan : 2023-2024 'No Ordinary Love', Rose Art Museum de l'université Brandeis à Waltham, Massachussets, Usa . 2022, 'manifesto of fragility', Biennale de Lyon ; Salman Toor: No Ordinary Love, Baltimore Museum of Art ; en 2020-2021 "How wil I Know", Whitney Museum, New York ; en 2019 « I Know A Place », Nature Morte, New Delhi ; Salman Toor “New Paintings”, Gallery: O Art Space, Lahore ; 2018 « Time After Time, Aicon Gallery, New York ; 2017 « Short Stories », Canvas Gallery, Karachi ; 2015 "Salman Toor: Drawings from 'The Electrician", Honey Ramka, New York Resident Alien, Aicon Gallery, New York ; 2014 Close Quarters, Canvas Gallery, Karachi ; 2013 The Happy Servant, Aicon Gallery, New York ; 2011 "I ♥ Kitsch", Rohtas II Gallery, Lahore.
L'artiste a aussi participé à des expositions de groupe : Participation de Salman Toor à la 60ème Biennale de Venise, avec une exposition, du 20 Avril au 24 Novembre 2024 ; 2021-2022 Salman Toor à la Frick Collection, New York ; 2020-2021 The Pleasure Pavilion: A series of installations, Luhring Augustine, New York ; 2019 Them, Galerie Perrotin, New York , "Home is Not a Place", Anat Ebgi Gallery, LA ; 2018 "Are you Here? Lahore Biennale 2018, Lahore ; 2016 ; Kochi-Muziris Biennale 2016, Kochi ; 'Go Figure', Aicon Gallery ; 2014 'Wrech', Honey Ramka, New York ; 2013 Cinephiliac: Art Transcending Technology and Motion, Twelve Gates Art, Gallery, Philiadelphia, Return of The Native, Rohtas II Gallery, Lahore ; 2012 Stop Play Pause Repeat, Lawrie Shabibi Gallery, Dubai Letters to Taseer II, Drawing Room Gallery, Lahore.
La Fondation Pinault à Paris a fait l'acquisition de deux oeuvres de Salmaan Toor en 2023